Susanoo Ryuku

Histoire

Histoire - 500 mots mini
Je naquis il y’a de cela 25 ans par une journée comme tant d’autres ce sont écoulés depuis lors, travers les abîmes du temps telle un fleuve coulant en direction de la mer, ce fut une journée sans grande importance à l’exceptions qu’elle vit venir à la vie un être unique et exceptionnel, don des dieux à la race des hommes : Moi. Ainsi que nombre des miens je vis le jour dans un lieu au sinistre présage, le désert des morts dont la sombre aura semble toujours suivre de ces pas ceux qui ont le malheur de ne point correspondre à son nom. Nom qui explique la raison même de notre présence en ces lieux, les guerriers du clan du tigre continuant avec les autres peuplades du désert à en surveiller la frontière pour empêcher les créatures damnés y pullulant de se répandre telle une terrible infection à la surface de la planète. Il est pourtant dis dans nos légendes les plus ancienne, qu’un jour le désert avait été un lieu comme d’autres, où si la vie n’était point facile elle restait toutefois possible. Nulle ne sait réellement ce qu’il s’est passé, ni même pourquoi les anciens habitants des lieux se virent confier la lourde tâche de veiller à ce que ceux qui ne sont ni vivant ni mort ne se répandent point.

Mais nous ne nous intéressions point à ces vieilles et poussiéreuse histoire sans grande importance aujourd’hui, lorsque mon humble personne naquit au sein du camp il y’eut donc une fête pour célébrer le don des dieux à l’humanité que fut ma naissance. Comme tout un chacun, je n’ai guère de souvenir de mes premières années, elles furent toutefois pour mon clan sanglante, ainsi que toute celles qui suivirent l’effondrement de l’équilibre de la magie rendant les choses complexes dans le désert, les squelettes et autre créature d’outre tombe continuant d’apparaître à un rythme effréné que par leur sang versé pour la justice nous essayons d’endiguer. A la vue de ces étranges circonstance je pense ne point avoir besoin de précisé que j’eus très tôt le privilège d’apprendre à combattre auprès des guerriers ayant miraculeusement réussit à devenir trop vieux pour combattre, mais aussi auprès des blessés et de ceux qui en période de repos acceptaient d’aider la génération les suivants à se préparer à une guerre provoquant la course de notre peuple vers sa ruine. Ils sont peu nombreux aujourd’hui les guerriers patrouillant encore aux limites du désert parfois aider des armée régulière fonçant dans la bataille sans fin, des escarmouches éternelles.

Mes plus tendres années passèrent donc ainsi, apprenant les choses nécessaire de la vie auprès des femmes du clan, l’art de cuisiner, la lecture, l’écriture, soigner les blessures des connaissances basiques mais vitale pour les relations dans le désert et en dehors. Mais également par l’apprentissage du maniement des armes auprès des hommes revenant du cortège sanglant de leurs patrouilles, malgré le changement des paysages sous mes magnifiques yeux enfantins, la lueur dans leurs yeux jamais ne s’éteins, teinté d’horreur et de sang, entraînant le malheur et l’horreur tel un sombre manteau recouvrant le monde. Pourtant les sujets de joie ne manquait point, les naissances n’étaient point rare, la nourriture ne venait jamais à manquer et mon divin être était toujours à leurs côtés attendant de pouvoir les accompagner afin de purifier le monde de la dépravation qui l’infestait.  Pour mon plus grand bonheur cet honneur me vint en même temps que ma lame, une épée à la légère courbure et au tranchant unique semblant brillé de mille feux sous la lumière dansante des étoiles, son absence de garde permettant à son possesseur de la glisser à la rencontre des points vitaux de ses ennemis telle le serpent dans le désert. Ce fut ce soir là également que pour la première fois une dame me fit l’honneur de sa compagnie, même si en parfait gentleman nous ne nous appesantiront point sur aussi sensible sujet.

Ce fut au cours de cette terrible journée que ma malédiction apparut, marquée fraîchement du sceau de mon clan preuve d’être arrivé à l’âge d’homme, ma lame entre les mains et mes pensées auprès de la dame je m’en suis allée gaiement à la rencontre de mon destin, homme malheureux que je suis. Ma première patrouille, mon premier combat, l’horreur de créature semblant se relever à l’infini malgré leurs membres épars tant que le filament les revenants à la vie n’avait point été tranché. Le cauchemar du râle des blessés et de ceux succombant sous les coups, j’eu pour ma première mission la bénédiction de trouver une chose rare en ces lieux : Un groupe de ses être hantant notre monde. La terreur me gagna, incontrôlable, insurmontable la mort en personne se tenait devant m’appelant pour se venger de ma beauté, désirant la faire sienne pour en priver l’humanité. Ma lame à peine sortie de la forge semblait déjà s’émousser, bout de métal inutile. Puis quelque chose se libéra, une porte dans les tréfonds de mon être, ultime bénédictions de mes divins protecteurs tranchant ses êtres maudits que ma lame ne pouvait qu’effleurer, les transformant en amas putrides de chair et d’os dégageant une infectieuse odeur. Puis les ténèbres et l’oubli…

Ne vous inquiétez point, si je suis ici s’est que ce n’est point la mort qui m’emporta, en fait j’ignore totalement ce qui put m’arriver et les quelques personnes qui m’accompagnèrent refusèrent de m’expliquer ce qu’il s’était passé. Préférant de loin se signer pour se protéger du mal sur mon passage, j’appris même avec une certaine incrédulité que certain avaient demandés à ce que je fus mis à mort pour ne point attirer le malheur sur le clan. Ne pouvant plus partir loin du camps, j’eut donc tous le temps d’essayer ma nouvelle capacité, qui se révéla fort pratique dans certaine situation demandant certes du doigtés mais également de la finesse pour ne point faire fuir votre compagne. Ce ne fut bien sûr pas mon unique entraînement, je sortais parfois le soir une fois ma compagne de nuitée endormit pour parfaire une autre utilisation bien plus brusque sur les créatures malfaisantes croisant mon chemin. Ce fut par hasard qu'un jour je trouvais dans la tente principale un meuble scellé gravé d'une tête de tigre, lorsque je l'effleurais ce dernier s'ouvrit dévoilant une série de parchemin écrit en une forme ancienne de notre langue que j'eus bien du mal à comprendre. Ces deniers relataient la sombre époque où les forces ténébreuses se libérèrent, créant un étrange vortex sur l'île intérieur, un lieu maudit comme ceux qui y vivaient. Pourtant le guerrier qui avait écrit ses mots y avait enseigné l'art de manipuler le feu et de l'utiliser, 'est pour cela qu'il était venu parmi les miens, afin de les aider à purifier le désert des créatures y vivant. A partir de cet instant je passais tout mon temps à étudier, créant de mes mains flammes et chaleurs, finissant par aller dans le désert seul afin de mesurer mes étranges pouvoirs, de les parfaire pour détruire mes ennemis ou protéger mes alliés. Le feu est l'essence même de la vie, permettant à chacun de se mouvoir et de combattre on le ressent au plus profonds de soit en de nombreuses occasions. Le pouvoir de donner la vie ou la mort, telle est sa splendeur. Mon étrange pouvoir lui même y prenait naissance, une vague de chaleur intense et extrêmement ciblé propulsés à une vitesse telle que ceux la subissant ne sente que l'effroi de leurs corps séparés  lors de la destructions de leurs cellules. C'est ainsi que je menais ma vie solitaire et effroyable, loin de tous et combattant lorsque je ne m'entraînait ni n'étudiais...

Jusqu’à ce que, parvenu depuis quelques lointaine contrée, arrive la nouvelle de la renaissance d’une académie pour ceux qui comme moi ont été bénit des dieux de quelques dons exceptionnels. Je choisis donc de quitter le clan, à son plus grand bonheur et avec toute ses bénédictions, m’indiquant même que je pouvais ne pas revenir auprès d’eux conscient que mes dons seraient plus utiles ailleurs alors que j’avais cru qu’ils ne m’aimaient plus guère…