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 Du fond des bois surgit notre salut

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Christyän Maät
Ràva
Christyän Maät
Date d'inscription : 01/02/2009
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Age : 30
Lieux d'influence : Ràva, Edälia et Nandoriath.
Activité : La chasse est un bon divertissement ...

Feuille de personnage
Race: Garou
Dons Élémentaires: Terre
Perfectionnement: Aucune

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MessageSujet: Du fond des bois surgit notre salut   Du fond des bois surgit notre salut Icon_minitimeSam 11 Nov - 6:06

Le retour de Nuru, l’épidémie, la dégénérescence magique, les morts par dizaines … La menace pesait lourd sur Rëvalïa, en cet automne de l’an 411.

Si les cinq années passées avaient considérablement renforcé Christyän tant magiquement que physiquement, il y avait bien une chose qu’elles n’étaient parvenues à changer : son impatience.
Depuis qu’Arda l’avait pris sous son aile, il ne s’était pas passé une journée sans qu’il ne soit occupé. S’entraîner, rendre visite à ses amis, accomplir des missions pour les garous, chasser les créatures abyssales … Jamais en cinq ans il ne s’était senti inutile, ou hors de propos, ou simplement pas à sa place.

Pas même pendant ces soirées mondaines où la vampirette te forçait à l’accompagner ?

// Silence, Sirhc, tu détruis ma rhétorique intérieure. //

Ta rhétorique intérieure ?! Pfffhahaha bah voyons, mon loupiot, on se met à parler de façon distinguée maintenant ?

Sorti de ses pensées par la voix moqueuse de son alter-ego, le loup-garou écarta une branche de son visage avec énergie, se frayant un chemin entre les arbres.

Le fait était que pendant toutes ces années, il avait eu l’impression de servir à quelque chose, de lutter contre un ennemi connu. Mais cette épidémie, et ces morts par dizaines - par centaines, désormais - le faisaient se sentir complètement impuissant.
Il était un chasseur, un combattant, à l’origine ! Pas un médecin ou un guérisseur ! Que pouvait-il faire contre un virus, contre un mal intouchable par la pointe d’une lame ?!

Alors, pour alléger sa conscience - et très probablement aussi pour virer ce jeune homme bougon qui n’avait de cesse de déranger ses mages de l’Esprit - Ra’s, second de l’Ordre des Guérisseurs, lui avait apporté une solution.

Le camps de malades près de la capitale du royaume, Edalïs, avait désespérément besoin de plantes et de composants naturels pour apaiser les souffrances des pauvres infectés.
Ces éléments pouvaient être trouvés dans la forêt d’Astraël, à la frontière du royaume des elfes. L’Ordre des Guérisseurs pouvait envoyer l’un des leurs pour ramasser ce dont ils avaient absolument besoin, mais la forêt était connue pour ses créatures dangereuses, et deux paires de bras signifiait deux fois plus de ressources.

Christyän, bien que gardant un très mauvais souvenir de ses cours d’alchimie à l’Académie, était un mage de la Terre, et avait passé les cinq dernières années en compagnie de l’homme - ou plutôt, l’elfe - possédant le plus de connaissances sur les propriétés de la flore rëvalïenne. « Maîtriser la Terre, » lui répétait régulièrement son maître Arda, « implique de maîtriser la terre. » La « Terre » au sens de la magie, et la « terre » au sens des créatures vivantes, des plantes, des roches, des cristaux … Sa formation d’apprenti reposait tout autant sur “comment faire une bonne soupe à partir d’aliments aléatoires” que sur “comment faire s’effondrer tout un flanc de la montagne sans bouger le petit doigt et sans abimer les plus jeunes pousses de séquoia”.

Christyän s’était donc porté volontaire pour accompagner le mage - ou plutôt, la mage de l’Esprit, que Ra’s avait présenté comme Ainlyyr Yashym.
Après un rapide sort de téléportation, les deux individus s’étaient donc retrouvés à l’orée de la grande forêt, en quête de plantes connues pour leurs vertues médicinales. Sans attendre, ils s’étaient mis en marche, se frayant un chemin entre les arbres pour atteindre une zone plus riche en ressources.

« Ra’s nous a rapidement présenté, mais pour être honnête, je pense qu’il a dû oublier plusieurs détails pour chacun de nous, » fit-il après quelques minutes de marche dans le silence. « Comme il vous l’a dit, je m’appelle Christyän. »

Il écarta une nouvelle branche de son passage, et la garda sur le côté pour laisser passer Ainlyyr. Ses yeux s'attardèrent sur ses oreilles en pointes et ses yeux légèrement en amande.

// Une elfe, donc. //

« Je suppose que vous devez bien connaître Astraël, non ? » fit-il, espérant que la jeune femme s’attarde sur ses mots plus que sur son visage.

En effet, puisant dans sa nature profonde, les yeux du loup-garou avaient brusquement changé de couleur alors qu’ils atteignaient une partie un peu plus sombre de la forêt. Sa vision s’améliora instantanément, et il pu continuer à avancer sans la moindre entrave.

« J’ai grandi ici aussi. Mais mon territoire- … enfin, mon lieu de vie, était plus au nord. C’était il y a longtemps. »

Il n’osait pas supposer l’âge de la jeune femme. La particularité des elfes était leur éternelle jeunesse. Même Athial Thanil, leur reine, qui avait pourtant plus de 400 ans, en paraissait à peine 25. Tel que le lui avait expliqué Arda, les elfes aux traits marqués par l’âge soit étaient particulièrement anciens, soit avaient un peu trop abusé de la magie élémentaire ou lunaire …

« Ra’s a dit que vous étiez “Arpenteuse”, c’est ça ? Ca consiste en quoi exactement ? »

Ils avançaient doucement vers la zone décrite par le vieil elfe, et le son de leur voix couplé aux bruits qu’ils faisaient en marchant avaient jusqu’à présent fait fuir les animaux aux alentours. Restait à espérer que les plus grosses bêtes gardent elles aussi leur distance.
Sinon … Eh bien, cela faisait quelques semaines que Chris n’avait pas combattu, cela lui ferait un bon entraînement.


Dernière édition par Christyän Maät le Mer 27 Fév - 0:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Du fond des bois surgit notre salut   Du fond des bois surgit notre salut Icon_minitimeLun 20 Nov - 10:56

La veille au soir, j’étais revenue à la Cathédrale de l’Ordre suite à une brève escapade qui m’avait amenée à suivre la route principale sillonnant le Lindörwin. Non seulement, un besoin impératif de me ravitailler en fournitures médicales commençait à se faire sentir, mais ma mère m’y attendait depuis plusieurs jours déjà. Pour cause le lendemain, nous avions pour entreprise de prendre la route afin de rejoindre un campement de malades à proximité Edälis touché par l’épidémie qui subsistait encore. J’effectuais ainsi une halte d’un soir au sein du domaine des Guérisseurs avant de repartir pour Edälia en sa compagnie. Enfin ... il s’agissait là du projet initial.

Mes bottes fraîchement terreuses quittèrent leur étrier respectif pour fouler le sol immaculé du quartier général de notre ordre dans le « spouik » caractéristique d’une paire de semelle humide et boueuse. Après avoir conduit Khajal, mon jeune cervidé, vers une écurie afin qu’il puisse récupérer de notre premier périple en solitaire, puis tenté vainement d’enlever la terre de mes bottes, je me dirigeai vers la bâtisse principale avec la vive intention de rejoindre ma maternelle. Cherchant cette dernière du regard et saluant de ma politesse appliquée les quelques confrères que je connaissais, je progressai rapidement dans le dédale de couloirs jusqu’à atteindre notre point de rendez vous.

La pièce en question était vide à mon arrivée, néanmoins un vif bruit de pas dans mon dos me signala la présence d’une personne. Me retournant, je tombai ainsi nez à nez avec ma maternelle, qui sans un mot s’arrêta devant moi et me dévisagea de son regard inquisiteur :

" Non seulement, on te suit à la trace, mais tu es aussi échelée qu’un chardon. "

Fit-elle en arquant ses sourcils avant de m’inviter à la suivre dans le petit office. Plus jeune, elle m’aurait tiré les oreilles pour moins que cela. J’esquissai alors en guise de réponse un sourire malicieux: « Bonjour maman! Ravie de te voir maman!» Voilà 20 ans que mon père et moi subissions ses remarques, qui certes détenaient une once de vérité et n’étaient guère mal attentionnées. Néanmoins, père et moi avions définitivement décidé d’arrêter de lutter contre ce chef de famille dénué du moindre tact depuis un bon moment. Je pris alors mon mal en patience pour m’asseoir sur la première chaise que mes mirettes dénichèrent  puis entrepris d'attacher ma blanche tignasse dans l’espoir de dissimuler les plus gros des nœuds au regard de Ô, ma mère.

"Malheureusement, j’ai dû modifié notre programme. Le camp d’infecté d’Edälis a besoin de plantes et je t’ai proposé pour t’en charger. Tout ce dont tu as besoin se trouve sur les notes que je t’ai préparé, dans ce carnet. Trouve toi de quoi te laver puis étudie le. Tu dois impérativement partir demain."

Entonna-elle en déchargeant vivement les-dites notes dans mes bras, trop occupée pour attendre la moindre de réaction de ma part. Mais partir en forêt pour récupérer de quoi subvenir aux besoins des infectés, pourquoi pas après tout? L'idée m'était séduisante au contraire. Voilà qui me changerait les idées, tout en continuant d'être utile à l'Ordre. Coupant ainsi court à cette conversation, je m’exécutai sans rechigner, remerciai ma mère pour m'avoir préparé le travail en élaborant ces notes dont je n'avais qu'à prendre connaissance puis je passai par l'encadrement de la porte. Cependant, avant de la fermer ma mère me glissa doucement:

" Nous nous rejoindrons plus tard, ne t’inquiète pas."

Si j'étais inquiète? Un peu, cette histoire de maladie redoutable qui n'en finissait pas, n'était ce pas intrigant? D'ailleurs, j'osais imaginer que ma mère ne m'avait pas envoyer ailleurs par plaisir de donner des directives et les voir exécuter. Lors d'un instant, je la soupçonnai presque de vouloir retarder mon arrivée au camp par inquiétude de voir un jour sa fille unique infectée par ce poison d'une quelconque manière qui soit. Après tout, il n'aurait pas été anodin de sa part de profiter de ce besoin en ressource pour m'évincer juste quelques temps. Qui sait?

Au matin tirée à quatre épingles, je me préparai à partir. Étudiant studieusement une dernière fois les notes de ma mère, consultant la répartition géographique approximative des plantes nécessaires puis récupérant deux gros sacs vides dans une réserve, on me téléporta à destination. Suite à mon arrivée, la forêt était silencieuse. Je zyeutai  autour de moi en quête d'âme qui vive, puisqu'on m'avait annoncé qu'un certain Christyän devrait me rejoindre. Je supposai être la première à être arrivée. Faisant preuve de patience, je m'adossai alors contre le tronc d'un arbre. Histoire de fructifier le temps, je vérifiai une fois encore les notes de ma mère quant à la direction à prendre et mémorisai les caractéristiques visuelles des plantes à récupérer. Finalement, j'avais commencé à faire léviter des cailloux contre le tronc d'un arbre voisin lorsque mon binôme arriva. Me levant promptement, j’inclinai de la tête de manière révérencieuse à ce dernier en guise de salutation puis nous entamèrent rapidement notre route, d'abord dans un léger silence qui fût finalement interrompu par celui qui m'accompagnait.

" Enchantée Christyän! Comme vous devez probablement le savoir, je suis Ainlyyr. "

Répondis-je alors au jeune homme. Un peu gênée, j'esquissai un sourire sur mon visage. L’art de la discussion n’avait jamais été mon fort. Les formalités c’étaient du gâteau. Mais pour tenir une véritable discussion douée d’intérêt c’était autre chose, pensai je alors qu'il tenait une branche afin de me laisser passer. De ma taille filiforme, je me glissai pour la dépasser et en remerciai Christyän. Un instant plus tard mes mirettes furetèrent brièvement les traits de ce dernier. En effet, il me semblait avoir entraperçu un changement d'éclat dans son regard. Cependant, ce fût cette étrange marque sur sa joue qui avait davantage attisé mon attention de médecin. En voilà une jolie balafre, songeai-je sobrement. Et je m'y connaissais. Toutefois, ma curiosité à ce sujet s’arrêta là, étant incapable de commettre l’impolitesse d’en demander davantage. Ainsi, la conversation continua.

"  Un peu ... Il me semble être déjà passée non loin d’ici. Cependant, je connais mieux les coins qui bordent Lunalïs, ma région natale. "

Son intervention suivante titilla à nouveau ma curiosité maladive. Notre compagnon de marche serait-il donc d'origine garou? Mmh, peut être bien ... Cette révélation semblait aller de connivence avec ce changement de teinte de ses iris. Alors que j’enjambai une souche d'arbre emplie de mousse verdoyante qui traînait sur le passage, mes mirettes commencèrent à fouiller brièvement le sol espérant apercevoir l'un des végétaux que nous cherchions. A ce moment, le dénommé Christyän me questionna à sujet de mon métier.

" En effet !"

Répondis-je avec une pointe d’enthousiasme dans ma voix. Je me permis un instant de silence afin de mûrir la suite de ma phrase tandis que mon regard se posait sur un écureuil qui s’enfuyait, j’ hochai de la tête avec un petit sourire puis entamai les mots suivants:

"Pour faire simple, ceux qui ont fait leurs preuves en tant que guérisseur peuvent décider d’errer un peu partout sur le continent pour prodiguer nos services à ceux qui en ont besoin. Nous sommes des genres de médecins itinérants, en somme ! … Quant à moi, je ne le suis devenue que récemment."
Fis-je en piétinant une large fougère qui m'obstruait le passage de la pointe du pied afin de progresser dans ce bourbier assombri par l'épaisseur de la canopée forestière.

"Et vous? Qu'est ce que vous faites en dehors d'escorter des mages pour une balade en forêt?"

Lui demandai-je avec un petit sourire, tandis que mon regard scrutait à nouveau le sol en quête de plantes d'intérêts, espérant intiment ne pas à avoir à croiser de créatures qui nous seraient agressives. Faut avouer que je ne m’estimais guère très habile au combat bien que mes facultés de mage d’Esprit ne me laissaient guère sans ressources. En général, je m’évertuais à éviter aussi bien les ennuis que les conflits. Ainsi, la présence de notre ami, le très probablement garou, ne m’était pas désagréable. Sinon, tant pis, c'était les risques du métier, après tout ...
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