Lyesen Sæpty

Histoire

Histoire - 500 mots mini
Theyne Myalens est en réalité un dhampire répondant au nom de Sæpty Lyesen.
Un ancien élève de l’académie Edälia, qui faisait partie de la maison de l’Esprit, qui s’y sera fait remarquer à plusieurs reprises, en y frôlant la mort notamment. Inconscient de sa nature de sang-mêlé, ses amis principaux étaient des vampires, puis les autres élèves de la classe de l’Esprit. Il était légèrement plus faible qu’eux, à cause d’une mauvaise alimentation due à un refus de boire du sang, qui le répugnait depuis peu, mais s’en était fait des camarades malgré tout.
Au cours de l’année, il suivit des cours, tomba dans le coma, et découvrit sa vraie nature lors de la rencontre avec un bandit, à l’œil démoniaque. Il se fit une ennemie, Yuuki Kuran, également, spécialiste de la torture mentale et du harcèlement, qui ne pouvait supporter l’idée d’un vampire faible et peu combatif. Il sauva la vie d’Eliana Grabstein, qui avait failli périr de faim suite à un « voyage initiatique ». En lui offrant son sang, il lui révéla malencontreusement sa moitié humaine. Elle ne lui en tint jamais rigueur, et fut une de ses amies les plus fidèles.
D’autres aventures suivirent, la grande majorité liée aux vampires de son entourage, dans un avant-goût de la guerre entre vampires, au cours desquelles une bête sourde en lui s’éveilla.
Le dhampire logea chez les Kuran, suite à une longue histoire pendant les premières vacances d'été. Sans foyer, rejeté par son oncle qui avait manipulé la mort de ses parents ainsi que leur rencontre, il avait échappé de peu à la mort.

Il retourna à l'académie avec elles, acquit un certificat de seconde année de l'esprit. Il avait obtenu la quatrième place de l'académie et était le meilleur de sa maison.


Et puis, au retour des dernières vacances, il contracta une maladie rare et ne survécut que difficilement. Par chance, il rencontra des personnes qui le soignèrent et demeura avec eux un bon moment.

Désorienté par l’absence de repère, de familles, le jeune dhampire se réfugia dans l’étude et la fuite. L’illusion était un sujet qu’il maîtrisait partiellement. Il était pour lui vital d’en savoir plus, afin qu’il puisse masquer plus efficacement son identité. L’esprit, en général, lui serait utile s’il travaillait davantage dessus. Il était à présent désœuvré et sans maître, mais il devrait faire avec pour survivre ; son oncle le trouverait s’il se cachait chez les vampires, et il ferait de lui une bête sauvage, afin de pallier au pacte entre humains et vampires. S’il mourrait dans l’opération, ce n’était pas un problème.
Les gens qui l’avaient recueilli étaient des guérisseurs, qui avaient vu en lui un garçon perdu plus qu’un vampire, la fièvre aidant. Sa nature ne les dérangeait pas, ses dents n’ayant pas été leur préoccupation principale au regard de ses symptômes. Il se fit muet pour éviter d’avoir à leur expliquer ses raisons. Plus encore, il craignait de dévoiler ses monstrueuses canines.
Leurs connaissances l’intéressaient, et il s’était pris d’affection pour ces gens qui l’avaient sauvé. Il était seul, et ils lui témoignaient plus d’affection que ses « parents » - des espions de son oncle, en réalité, qui avait tué les véritables - ne l’avaient jamais fait. Il devait trouver un soutien, maladif comme il l’était, et sans but. Sans avenir.
Cependant, il se rendit vite compte qu’il était impossible de s’immiscer entre eux. Il devait continuer, seul. Sa soif de sang était la principale raison de cette impossibilité ; ils lui confièrent cependant, devant son intérêt, de minces recueils expliquant l’histoire de leur ordre et des bases de guérison. Il les dévora avec intérêt.
La majeure partie de son temps fut employé à la méditation et à la survie ; des recherches sur la magie de l’esprit au plus profond de lui ainsi qu’une tentative de refouler la bête, et les moyens de subsister. Cela dura un certain temps, jusqu’à ce que la guerre entre vampire débute.
Il dut alors s’exiler bien plus loin, pour éviter les risques qu’elle causait. Les vampires royalistes étaient cruels, et pourraient bien décider de s’en prendre à un village des alentours. La chasse ne suffisait plus, et il devait trouver une activité ; il débuta en tant qu’apprenti d’un apothicaire, ayant profité des cours de l’académie à ce sujet pour acquérir une certaine connaissance. Il s’agissait d’un vieux monsieur sans descendance, qui accepta sans peine qu’un jeune l’aide à tenir les comptes et la boutique, en échange d’un petit peu d’enseignement, du gîte et du couvert.
Ses expériences continuaient. La magie de l’esprit n’étant pas offensive, il évita de détruire accidentellement des installations, mais au cours de quelques erreurs mit en danger son environnement.
A force de tâtonnements, il parvint cependant à une utilisation basique des formes de cette magie. Suffisamment pour masquer ses dents, et utiliser au quotidien la magie dans un souci d’entraînement. Il chassait la nuit, plusieurs fois par semaine, pour se rassasier, et changeait de ville au bout de plusieurs mois, avant qu’on remarque son absence de vieillissement.

Un rythme de vie paisible. Au fil du temps, il empruntait des noms divers, qui lui venaient à l'esprit, ayant parfois à les regretter pour leur incongruité.
Il devait prendre un jour une identité fixe. Son nom était un nom de vampire, et représentait un passé où il était faible et vulnérable. Il évoquait des souvenirs douloureux, et était trop simple à suivre.
Il voulait choisir son identité, et n'être à présent plus la marionnette, ni le marionnettiste. Contrôler ne l'intéressait pas.
Au cours de son errance et de ses menus travaux dans les villes, il s'était rendu compte des plaies du monde.

Tous souffraient. Et lui, en vertu de ses capacités, était un remède. L'académie détruite, il devait être une des rares personnes au monde à avoir des notions de magie. En raison de sa longue espérance de vie, il devait développer ses capacités, et les utiliser pour faire le bien. L'esprit pouvait agir sur la matière, et donc un en sens guérir à bien des échelles. Ce n'était pas une magie de mort.
Il se décida à rejoindre sous le nom de Theyne Myalens l'ordre des guérisseurs, et y apprit grandement. Il y gagna en sagesse, en connaissances et en humanité.

Le dhampire remit en cause sa vision du monde par un dur exercice et sa volonté et panser les blessures qu'infligeaient les êtres vivants. Il s'astreint à décentrer ses perceptions et à se mettre à la place de chacun avant de prendre une décision. Par ces exercices mentaux, sa maîtrise de l'esprit en fut accrue. Il vit la magie sous des angles alors inexplorés et explora de nouvelles facettes. Au fur et à mesure de son exploration, tout s’accéléra. Il lui devint de plus en plus aisé de lancer des sorts auparavant complexes, et masquer de façon permanente ses canines n'était plus un problème. A force de chasser la nuit, il apprit la discrétion, non par pour trouver des animaux, mais pour ne pas attirer l'attention.

Une fois formé, Theyne partit sur les routes seul, pour aider, ne se limitant pas au seul territoire humain, et retournant chez les vampires en modifiant son déguisement. Il est la bas connu sous le nom de Lyrod Epians. Chez les elfes, rarement, et pour respecter leur volonté d'isolationnisme, en portant capuche et ne réservant l'illusion qu'aux occasions risquées, en y étant nommé Sylveniel d'Aubépine. Il apprit dans chacune des contrées, et développa ses capacités partout. La botanique d'Edalia n'a pas de secrets pour lui.

Jamais il ne prit vit pensante, à l'exception des animaux croisés sous sa soif. Il eut l'occasion d'apprendre à manier des armes et s'y refusa ; l'esprit le protégeait. Acquérir un pouvoir offensif aurait été trop risqué, et il ne voulait jamais prendre ce risque.

Une vie bien remplie et paisible. Un vieil homme, Myrrdin, souhaitait enseigner la magie. Il avait cependant besoin de professeurs.
Theyne maîtrisait la magie de l'esprit. Il l'avait moult fois employée, et elle n'avait pas de secrets pour lui. Elle était un miracle, qu'il devait transmettre. De plus, il y avait en lui des réminiscences du temps où il y était lui même, sous le nom de Lyesen. L'académie était dangereuse à cause de la nature de son enseignement, et un guérisseur y serait nécessaire.
Il négocia auprès de l'ordre pour y aller, et eut gain de cause fort rapidement. Il s'y rendit lors.

En tant que la personne qu'il était réellement.
Theyne Myalens, guérisseur et professeur.