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 Système économique de Rëvalïa

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Myrddin
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Myrddin
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MessageSujet: Système économique de Rëvalïa   Système économique de Rëvalïa Icon_minitimeLun 14 Mar - 12:20




Le système économique de Rëvalïa est encore bien jeune et en pleine formation. Avant l'établissement des différents royaumes actuels, chaque peuple troquait, échangeait les différents produits à leur disposition. Cependant, cette pratique a été remplacée au début de l'ère par un système économique simple mais ô-combien nécessaire au bon fonctionnement des royaumes.

Ce système se décline comme suit :



Les premiers à avoir mis en place une monnaie métallique sont les humains, et plus particulièrement le royaume d'Edälia, à la demande de la couronne.

La monnaie n'est pas spontanément apparue sur Edälia, et encore moins dans les régions avoisinantes. Cependant, s'il est vrai que les premiers Êtres ont commencé par troc, vols et dons, il est arrivé un moment où il semblait naturel de trouver un moyen d'échange universel afin de faciliter les transactions. Si les sirènes s'étaient plus impliquées dans les affaires de la surface, il aurait pu certainement s'agir de brillants coquillages, encore que ceux-ci sont bien trop encombrants.

Mais l'Humanité avait déjà découvert la forge, et si elle s'en servait surtout dans le but de faire des armes de bronze et de fer en dédaignant l'or, elle appréciait malgré tout cet élément si brillant, et décida d'en faire des pièces. Rapidement, la quantité d'or dans les pièces diminua, tandis que la proportion d'alliage augmenta drastiquement. Ces méthodes furent dans un premier temps rendues obligatoires par l'émergence de la magie des métaux rattachée à la Terre, qui permettait de faire des contrefaçons sans le moindre soucis. Ce phénomène s'intensifia jusqu'à ce que les édalines et les édas soient totalement dépourvues de ce minéral, d'autres moins rares leur étant préférés, mais tous étant faits de différents métaux entremêlés ensemble, qui donnaient un poids particulier aux pièces officielles, qui étaient les seules acceptées.

Il est de ce fait possible de déterminer l'époque de création d'une pièce non seulement en fonction des motifs du moule mais de son poids. Les meilleurs marchands peuvent évaluer de telles informations en une fraction de seconde et décider de refuser ou non l'argent présenté.
Si les édas et les édalines sont allégées, les édalions sont particulièrement alourdies afin d'accentuer leur importance.

La monnaie est frappée comme suit :
- L'édaline, une petite pièce d'un centimètre de diamètre, existant sous forme de 1, 2, 5, 10, 20 et 50.
- L'éda, une pièce de taille moyenne, existant sous forme de 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100 et 500.
- L'édalion, une grosse pièce existant en 1, 2 et 5.

L'équivalence se fait comme suit :
- 100 édalines = 1 eda
- 100 000 édalines = 1 000 eda = 1 édalion

Il va de soi que les édalions sont les plus rares, tandis que les édalines sont les plus communes. Le chiffre est inscrit sur une face de la pièce, tandis que l'autre peut être décorée d'un visage ou d'une plante (arbre, fleur …) selon l'époque à laquelle elle a été forgée, et le royaume d'où elle vient.

Les pièces Edäliennes sont toutes forgées à Edälis, dans des fonderies actives en permanences. Elles reçoivent les pièces d'autres peuples qui leur seront rendues sous une forme officielle, les monnaies plus anciennes, les contrefaçons, ainsi que des minéraux. Il est dit qu'un magicien de la Terre y travaille et produit des stocks pour le roi lui-même, mais étant donné la maîtrise nécessaire de cet élément pour produire des métaux à partir du vide, il s'agit certainement d'une rumeur sans fond. 

Cette monnaie s'est très rapidement répandue aux autres royaumes, qui n'ont vu aucun inconvénient à garder l'éda, certains ne connaissant même pas l'existence du royaume d'Edälia à cette époque. Ainsi, l'éda s'est étendue sur tout le territoire habité de Rëvalïa, dans chacun des royaumes humains. Les familles royales de Karnevriath, Inyädris et Lindörwin ont adopté le même système économique de façon presque inconsciente, et cela a résulté en une monnaie unique et internationale.
Aujourd'hui, des édalines, des édas et des édalions sont forgées dans tous les royaumes humains de Rëvalïa, Karnevriath, Lindörwin et Inyädris produisant chacun des pièces aux motifs et effigies bien reconnaissables. Celles-ci sont cependant acceptées à Edälia comme n'importe quelle pièce forgée sur le territoire.

Le système humain est le plus répandu sur Rëvalïa, car le plus simple à utiliser, mais il existe des variantes parmi les autres races.

Contrairement aux humains, les vampires ont eu le privilège d'avoir une zone particulièrement riche en métaux brillants, le royaume de Nandoriath. Leurs pièces sont alors souvent pures, et sont particulièrement bien manufacturées pour éviter les contrefaçons. Il est de ce fait facile de les fondre, ce qui a été fait pour la grande majorité d'entre elles pour être converties en pièces humaines.
Si les anciennes pièces sont de ce fait des objets de collection, Nandoriath en est remplie. Ces pièces sont largement supérieures à l'artisanat humain, et si elle n'étaient pas "obsolètes", une pièce d'or pur pourrait valoir au moins trois édalions.

Par ailleurs, les elfes de la forêt sacrée d'Elmenda ont gardé leur ancien mode de fonctionnement : la communauté. Il n'existe chez eux aucun système monétaire, car la grande majorité d'entre eux se souviennent encore de l'époque pré-Éveil et sont satisfaits du troc et de la vie en communauté. Chacun rempli son rôle pour permette au peuple entier de vivre de façon confortable.
Les elfes d'Astraël ont cependant adopté le système de l'eda, ce qui facilite leurs transactions avec les autres races.

Enfin, les garous de Ràva et les peuples sous-marins n'ont aucun système monétaire commun. Chaque tribu, village ou clan forme sa propre économie, décidant de l'éventuelle monnaie, ou des équivalences de troc.



À venir.



Les revenus sur Rëvalïa sont similaires aux conditions Moyenâgeuses, voire à la Renaissance. En effet, six grandes classes sociales ont été déterminées, et un salaire minimum attribué à la création du personnage en dépend.
  • Les miséreux : 5 Édalines. Il est tout à fait possible pour quelqu'un de débrouillard de vivre totalement en autarcie sur Rëvalïa. Les nombreuses forêts et zones naturelles le permettent, et ces individus vivent généralement de ce qu'ils chassent/pêchent/cueillent/troquent.

  • Les pauvres : 2 Édas. Les pauvres vivent dans des petits villages ou bien dans des hameaux reculés, car ils n'ont pas les moyens de vivre à la ville (à moins d'y être mendiant). Ils travaillent, souvent dur et longtemps, mais ils peinent souvent à nourrir leur famille correctement.

  • La classe moyenne : 20 Édas. Ce sont les citoyens vivant dans les quartiers populaires des villes, ou dans les village prospères. Ils travaillent et parviennent à nourrir leur famille correctement et éventuellement à s'offrir quelques extras. Ils sont les plus nombreux sur Rëvalïa.

  • Les bourgeois : 70 Édas en moyenne. Ils vivent dans les quartiers aisés des grandes villes, ou bien sont les plus riches de leur village. Ils travaillent et gagnent bien leur vie, voire très bien, voire très très bien.

  • La Noblesse : 150 Édas + 50 Édas par grade (Baron, Vicomte, Comte, Duc). Ils peuvent travailler ou bien être de simples rentiers ; dans tous les cas, ils ne vivent que dans les grandes villes, souvent la capitale, car leur mode de vie exige un minimum de propreté !

  • La haute Noblesse : 1 Édalion. Ils sont les moins nombreux et peuvent appartenir aux Familles royales, aux Comtes Vampiriques, ou encore à la classe de la Prêtresse lunaire.



Au sein même des différents royaumes humains, sans rentrer dans les particularités raciales, il existe des différences de richesses. Les quatre royaumes de l'Alliance de sont bien entendu les quatre royaumes les plus riches à ce jour, notamment grâce aux échanges commerciaux divers qui ne sont que profitables pour chacun d'entre eux.
Voici, plus précisément, l'ordre de richesse des royaumes et contrées actuelles.

- Karnevriath, royaume humain situé au nord du grand continent, est considéré comme le plus riche d'entre eux à l'échelle de la quantité d'or et de trésors présents dans les coffres royaux. En effet, Karnevriath prospère sur le commerce très restreint du vharax, un métal luminescent très précieux mais également très rare que l'on ne trouve que dans la chaîne d'Ayalamith. La quasi-totalité de cette chaîne de montagne se trouvant sur le territoire de Karnevriath, il est le seul à en avoir les droits d'exploitation.
Cependant, si le royaume en lui-même possède des ressources quasiment inépuisables en minerais, ces ressources ne sont qu'à la famille royale, dont les coffres sont pleins à craquer. Le peuple n'a en aucun cas accès à ces richesses, autre que sous la forme de quelques infrastructures construites avec l'argent royal. Ainsi, Karnevriath est un royaume très riche à la population très pauvre, principalement du fait des températures extrêmes qui empêchent l'installation du commerce de longue-durée et la prospérité des villages.

- Edälia, royaume humain situé en plein centre du grand continent, est le second royaume le plus riche en matière de quantité de ressources, mais également le premier royaume le plus riche au niveau du niveau de vie de sa population.
En effet, le climat doux du royaume est ainsi fait que même dans les villages isolés, il y a assez à manger pour chaque individu. Aussi, s'il y a effectivement une pauvreté latente, celle-ci n'est pas extrême, et il est rare d'entendre parler de personnes mortes de faim, excepté durant les périodes de famines. Les taxes y sont relativement correctes, et la position géographique centrale du royaume en fait la première destination des voyageurs et des aventuriers. La grande majorité des routes transversales du grand continent passant par Edälia, cela apporte au royaume de nombreux commerçants de passage et permet à son économie de se développer sur toutes ses frontières : au nord, le commerce avec Karnevriath est en plein développement, à l'est, celui avec Inyädris prospère depuis l'accord l'exploitation commune de l'Ilaïde, à l'ouest, les nombreux ports accueillent les navires du monde entier, et au sud, les petits villages servent d'abris aux voyageurs ayant prit le risque de traverser l'espace sauvage austral.
Par ailleurs, une grande partie de la richesse d'Edälia est dû à la magie qui l'habite. En effet, ce royaume possède un taux de magie curieusement plus important que celui des autres royaumes humains, et le commerce des potions, artefacts et autres utilisations des dons magiques développés permet au royaume de prospérer et à la population de s'enrichir.

- Lindörwin, royaume humain isolé au sud-ouest du grand continent, n'est pas parmi les plus riches au niveau de l'or possédé par la famille royale, mais possède une population très riche. Le commerce de la médecine pratique rapporte en effet énormément, car il est demandé par l'ensemble des territoires, humains ou autres. La population considère l'hygiène et la santé comme des valeurs primordiales, et est dont très rarement malade. La force de travail des lindörwinais est donc très importante, ce qui leur permet de rassembler des bénéfices d'autant plus rapidement qu'ils s'enrichissent presque sans le moins obstacle.
Les taxes y sont justes, et proportionnelles aux revenus et à la largeur des familles.
Les quelques ressources et minerais présents sur le territoire de Lindörwin sont situés au centre, dans la chaîne l'Illuwän, proche de la capitale. Un certain pourcentage revient à la famille royale, tandis que le reste est redistribué aux employés des mines et à la population.

- Inyädris, royaume humain situé à l'est du grand continent, est un territoire côtier. En effet, la grande majorité de son territoire étant composée de déserts ou de terres arides, la quasi-totalité de son économie se situe au niveau du littoral. Sa richesse vient de ses eaux poissonneuses et des innombrables ressources que le royaume tire de l'Océan Azuré. Son pacte de commerce avec la zone sacrée d'Ananta en fait un des meilleurs navigateurs, et le commerce de navires lui permet de nourrir sa population.
Plus encore, une mine de minerais précieux a récemment été découverte dans les Montagnes échelonnées, ce qui a permis de redresser le niveau de vie des habitants de la région. Le pacte d'exploitation commune de l'Ilaïde a permis à Inyädris d'avoir un accès aux mers de l'ouest, en passant par le fleuve traversant le royaume d'Edälia.
Les inyädrisiens sont certes pauvres, mais pas de façon extrême. Les quelques villes comptent de nombreuses familles riches et aisées, et de nombreux villages situés dans la jungle vivent totalement en autarcie, sans intervention extérieure.

- Norestir, enfin, est un territoire indépendant rattaché politiquement à Lindörwin. Il est très petit et ne compte que 150 000 habitants, mais il est cependant très prospère grâce à des pactes commerciaux établis avec tous les royaumes et contrées, notamment avec les pirates de Roche-Embrun et des clans de vampires. La population y est en quasi-totalité commerçante, et possède un don particulier pour la vente et les affaires. Ces trente dernières années, Norestir a connu une vague d'immigrés souhaitant laisser derrière eux leur vie d'avant et en recommencer une nouvelle de façon totalement anonyme. Cette vague de nouveaux venus a permis d'augmenter le niveau de vie des habitants de Norestir.

Outre les royaumes humains, les autre races sont également des acteurs économiques importants sur Rëvalïa.

- Ananta, la zone élémentaire de l'eau située en plein centre de l'Océan Azuré, bien que non comparable aux royaumes de la surface, possède une richesse prospère et soutenue, notamment grâce aux trésors sous-marins et à la manufacture locale. Les habitants de Do'Quar, la capitale, mangent tous à leur faim et la plupart n'ont pas de métier précis : la chasse/pèche suffit à nourrir l'immense ville sous-marine, en plus des échanges commerciaux avec les royaumes de la surface et avec les races installées sur l'Île Centrale.

- Ràva, la contrée des garous située au sud de Lindörwin, tout au bout du grand continent, est considéré comme la contrée la plus pauvre au niveau global. Cependant, il n'y a pas de population « pauvre » à Ràva, tout simplement car il n'y a pas de système économique ou de gouvernement interne. Chaque tribu, clan, troupeau, meute, village ou ville est organisée de la façon qui lui convient. Le troc, l'échange, les monnaies sous formes d'objets simples sont décidés et mis ne place par chaque groupe d'individus, et la capitale n'a rien à y dire.
Tous les habitants y mangent à leur faim : chacun mange à sa faim car il n'y a ni taxe, ni même besoin de la moindre monnaie. La chasse, la pèche, la cueillette et la manufacture individuelle sont les modes de vie des habitants de Ràva.

- Nandoriath, le royaume vampirique perdu, situé supposément au sud-est du grand continent, est inconnu du grand publique. Les humains qui ont entendu des rumeurs de son existence doutent qu'ils existe encore à ce jour, et les richesses du royaume vampirique ne sont donc pas prises en compte dans l'économie internationale de Rëvalïa, malgré ses immenses richesses minières enfouies.
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