Les côtes d'Inyädris, situées principalement à l'est, ont des paysages assez divers. Les eaux froides du nord, face au royaume de Karnevriath, sont avant tout bordées de plages de galets et de petits rochers. En descendant le long de la côte, du côté de la jungle de Lifëld, les falaises abruptes apparaissent, rendant tout accostage impossible aux gros navires marchands. Les petites barques et bateaux de pêches ont cependant pu creuser des chemins le long des falaises, permettant aux villageois de profiter sans craintes des ressources de la mer. Le reste de la côte alterne falaises et plages de sable blanc ou noir selon les baies. Cette diversité d'espaces côtiers a permis au royaume d'exploiter au maximum chaque environnement.

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• Les cités côtières : Toutes situées à l’est du royaume sur le littoral, les plus grandes villes d’Inyädris sont également les plus riches en termes d’échanges commerciaux. Grands navigateurs, les inyädrisiens se sont perfectionnés dans la construction de navires cargo et flottes militaires. Bien que l’aridité de la géographie freine leur développement, le royaume a vu de nombreux petits villages se créer au fil des siècles le long de ses côtes, dynamisant son trafic maritime.
  
  • Kefalls, capitale royale : La grande capitale de Kefalls, ville portuaire depuis plus de trois cents ans, est située en plein Est, face au soleil levant. La ville est ainsi éclairée directement dès la levée du jour, permettant aux bateaux de pêcheurs d'être au large très tôt le matin. La ville est divisée en quartiers correspondant aux chambres de métiers (forgeron, agriculteur, pêcheur, artisan du cuir …), ainsi qu'en deux quartiers d'habitations : d'un côté le quartier royal, constamment gardé par les soldats royaux, et de l'autre la population, toutes classes sociales et économiques confondues. Étant en grande partie construite sur l'eau, la ville de Kefalls est constituée de nombreux pontons reliant les différents quartiers, et de passerelles en hauteur en cas de grand marée. Le grand port de Kefalls, aussi connu sous le nom du « marché flottant », est connu dans tout Rëvalïa pour sa diversité de produits à vendre. Les innombrables quais du port peuvent accueillir n'importe quel gabarit de navire, et en contenir plus de cinq cents en même temps ! La plupart du temps, six quais sur dix ne sont pourtant pas occupés. La flotte royale est amarrée à demeure dans la rade principale, permettant à tous d'admirer la finesse et la beauté des constructions nautiques inyädrisiennes.
  
  
  • Argoeth, ville côtière du nord : La grande ville portuaire d'Argoeth, située sur les plages de galets tout au nord, est soumise aux courants froids venant de Karnevriath. Le contraste entre la température de l'air élevée et la température de l'eau issue des glaces fondues a pour effet une explosion de biodiversité et de nourriture dans l'eau, ce qui attire inexplicablement les baleines et les autres cétacés. La cité est jumelée depuis peu avec le port de Fhorlasea à Karnevriath, et les deux villes prolifèrent avec le commerce de glace, de poissons et de minerais venant des montagnes Échelonnées.
  
  
  • Île de Vomengil : Au sud-est du territoire d'Inyädris, en plein océan Azuré, se trouve une île de près de deux cent cinquante kilomètres de long. Habitée par des inyädrisiens qui y ont construit plusieurs villages, elle est très difficile d'accès en raison des courants marins et des vents violents qui projettent les navires contre les falaises de l'île.
    Son climat tropical est constant attire pourtant les gens, qui vont jusqu'à risquer leur vie pour avoir un petit coin de terre tranquille.


• Mer intérieure de Paham : Pendant longtemps, personne ne comprit d'où provenait la source de la mer intérieure de Paham. Aucun fleuve, aucune rivière, aucun ruisseau provenant des montagnes échelonnées ne vient s'y jeter ; de même, près de cent kilomètres de terre séparent cette mer de 40 000 km² de surface de l'Océan Azuré. Ce n'est qu'en 289 qu'un jeune mage de l'Eau, dont l'identité a été tenue secrète durant des dizaines d'années suite aux résurgences de violence de la Guerre des Éléments, a découvert la source de cette mer extraordinaire. Au fond de la mer se trouve un immense puits de plusieurs kilomètres de diamètre, qui mène étrangement à de longs tunnels sous-marins conduisant jusqu'à l'Océan Azuré. La pression de l'eau maintien ainsi le niveau dans la mer intérieure comme une immense cuvette, qui peut parfois même déborder lors des grandes marées. Les bancs de poissons et quelques gros prédateurs passent par ces tunnels pour venir peupler Paham, et certaines espèces en sont même restées prisonnières. C'est notamment le cas de plusieurs espèces de coquillages et de mollusques, qui sont devenu des mets fameux dans toute la région Sud d'Inyädris. Sur les berges de la mer, une mangrove riche et dense s'est développée, rendant les fonds  vaseux mais apportant une vaste biodiversité aux villages de pêcheurs installés non-loin.
  
  • Gladöre, la cité de la Mangrove : Le village de Gladöre est une des grandes exceptions d'Inyädris, et un des villages les plus visités du royaume.
    La grande richesse du sol vaseux de la mer intérieure de Paham a permis à la flore de se développer le long des berges, et à quelques palétuviers d'atteindre des tailles exceptionnelles au fil des siècles. L'un d'eux est particulièrement célèbre pour ses quarante à cinquante mètres de haut (selon les branches), et ses racines aériennes pouvant atteindre plus de cinq mètres d'épaisseur. Au pied de cet immense palétuvier s'est construit un petit village de pêcheur, qui s'est peu à peu fortifié et a, en quelques années seulement, formé une ville en pierres, solide et résistante aux marées et aux intempéries. Le village doit son nom à un de ses meilleurs pêcheurs, Gusthäv Gladöre, qui a connu sa meilleure période de pêche en 243 après l’Éveil. Il a par la suite été surnommé la « Cité de la Mangrove » du fait de ses maisons et de ses routes construites sur pilotis malgré la vase.


• Falaises et jungle de Lifëld : La jungle de Lifëld est un zone connue pour sa dangerosité et son inconnue. La forêt tropicale y est tellement humide et dense qu'il est quasiment impossible d'y voir à plus de quelques mètres. Il y pousse des lianes en quantité phénoménale, des plantes aux particularités médicinales bien connues et surtout des arbres et des buissons fruitiers en masse. Les retombées du volcan Smaraphis, toujours en activité après son réveil il y a près de cent ans, fertilisent la terre à un point que certains arbres et plantes atteignent des proportions hors du commun. Des créatures des zones humides en tous genres ont été aperçues par les villageois qui vivent dans la jungle, et il n'est pas rare que certains d'entre eux disparaissent au cours d'une balade ou d'une chasse, emporté par une de ces créatures … Personne ne sait quand le volcan entrera de nouveau en éruption, mais tous les habitants d'Inyädris craignent ce jour. Du fait de sa taille, il pourrait rayer de la carte toute la partie nord-est du royaume, donc la ville portuaire d'Argoeth.
  Beaucoup de petits villages se sont pourtant installés sur ses flancs, au cœur de la jungle, profitant des retombées fertiles de ses fumées.

Au cœur du territoire d'Inyädris, le soleil a vaincu la nature et a asséché les terres. Bien que l'érosion n'ait pas encore transformé le sol en sable, c'est un véritable désert de terre et de roches qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres entre la forêt Astraël et la jungle de Lifëld. En plus des températures extrêmes (extrêmement chaudes en journée, extrêmement froides durant la nuit), du manque d'eau et de nourriture, le désert central est aussi habité par de petites créatures affreusement mortelles, telles des scorpions, des puces des sables ou encore des serpents.

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• Plaines sèches du nord et plaines rouges du sud : le désert central d’Inyädris est entouré de deux zones quasiment stériles qui abritent très peu de faune et de flore. À l’exception de quelques rares tours de gardes, généralement même pas occupées, il n’y a aucune construction humaine visible à des kilomètres à la ronde.


• Ruines de Llandy, actuelle cité de Khepra : Au cœur du désert central se trouve une cité entièrement isolée du reste du monde, bâtie sur la seule source d'eau à des dizaines de kilomètres à la ronde. Cette cité est isolée depuis plus de cinquante ans, élevant et cultivant ses propres vivres à l'intérieur de l'enceinte des murs depuis tout ce temps. Elle est introuvable pour qui n’en connait pas les secrets, et ses secrets sont toujours bien gardés par les rares survivants de son peuple : les solaires.

La frontière ouest d’Inyädris est commune avec les royaumes d’Edälia, Astraël et Karnevriath. Un trafic dense a lieu sur les principaux axes routiers entre les quatre royaumes dès la fin de la période glaciaire au nord, et avant les grandes chaleurs au sud.

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• Le fleuve Iläide : L'Ilaïde est l'élément géographique le plus important du royaume d'Inyädris. Il apporte aux berges l'eau et la fertilité nécessaires pour pouvoir cultiver et mettre en valeur les terres, ce qui permet à la population de survivre lors des grandes chaleurs. Quelques villages ont été construits tout du long, et c'est notamment le cas du petit village agricole de Morilin. Le fleuve se termine en un immense lac sur lequel a été construite la ville portuaire de Nürondil. Il permet aux navires de correspondre avec le royaume d'Edälia, avec qui Inyädris a un accord commercial depuis 405. En échange d'une préférence commerciale et d'une taxe payée à la capitale du « royaume de l'ouest », les navires inyädrisiens peuvent traverser le territoire d'Edälia par l'Ilaïde et ainsi atteindre les rivages ouest de l'Océan Azuré, ce qui ouvre un plus large champ de partenaires commerciaux.
  
  • Montagnes échelonnées : Sur les berges de l’Ilaïde se dressent une dizaine de pics montagneux peu élevés, qui offrent une vue toute particulière : l’ensemble de cet amas rocheux semble sculpté comme un escalier gigantesque. Cet étrange spectacle est dû à l’exploitation des minerais par les populations locales, et ce pendant des siècles. Les mines et réserves de minerais précieux des montagnes échelonnées sont désormais épuisées, et le paysage en est resté marqué.
  
  
  • Nürondil : Nürondil est un des ports intérieurs d'Inyädris, et le seul port intérieur de l'Ilaïde. Construit sur une immense arche en terre et en roche entièrement naturelle, son architecture est des plus impressionnantes pour qui n'a pas l'habitude des hauteurs. En effet, la ville est séparée en deux niveaux : le grand port, sur les berges du fleuve et du grand lac, et la ville-supérieure, sur l'arche. Le grand port accueille tous navires quels qu'ils soient : du petit bateau de pêcheur à la grande flotte royale d'Edälis s'il le faut. Il permet ainsi de commercer avec le royaume d'Edälia de façon directe, et avec Lindörwin et Norestir par le biais de l'accord commercial d'exploitation de l'Ilaïde. Toute la zone marchande est ainsi installée dans la partie basse de la ville, des pêcheurs aux artisans, des forgerons aux boulangers.


• Tours de garde : Inyädris est une monarchie forte et autoritaire, bien que la nouvelle souveraine soit infiniment plus clémente que son prédécesseur. Durant des années, les rivalités avec Edälia et Karnevriath ont poussé le pouvoir royal à renforcer ses forces militaires afin de surveiller ses frontières. Bien que les quatre royaumes soient à présent liés par plusieurs pactes politiques et économiques, les vestiges de ces périodes de tension politique perdurent sous a forme d’une multitude de tours de garde le long de la frontière ouest.